Parcours
Très tôt, Nicolas Roger marque un vif intérêt pour le théâtre : il participe en tant que comédien à de nombreux spectacles à Angers, sa ville natale. Il choisit alors de suivre une formation aux techniques de la lumière et obtient son Diplôme des Métiers Artistiques (DMA) à Nantes en 2001. Il participe ensuite à de nombreux projets, tant pour le théâtre et le cinéma que pour les musiques amplifiées, tour à tour acteur ou technicien.
Régie générale et création lumière
En 2003, il est régisseur général au CDN de Sartrouville, dans le cadre d’Odyssées 78, pour le spectacle Un Obus dans le cœur de Wajdi Mouawad, mis en scène par Christian Gangneron (spectacle deux fois nominés aux Molières 2005 et en tournée pour 120 représentations).
C’est pour l’Arcal qu’il crée ses premières lumières avec Acis et Galatée, opéra de Lully, mis en scène par Christian Gangneron au Grand Théâtre de Reims en 2004, année où il créé les lumières de la reprise de Wolfgang , caro mio ! sa première collaboration avec Xavier Ricard qui lui propose alors de créer celle de La tragique Histoire de Paillasse.
Il est régisseur général de l’Arcal en tournée avec l’opéra-bouffe d’après Copi Les quatre Jumelles de Régis Campo en 2008-09 (mise en scène Jean-Christophe Saïs), l’électropéra My Way to Hell de Matteo Franceschini (mise en scène Volodia Serre) et l’Histoire du Soldat de Stravinsky (mes J-C. Saïs) en 2010-11. Il devient directeur technique de la compagnie en 2012.
Collaborations artistiques
Avec le Théâtre de Chair, il crée notamment les lumières d’Ossyane (2010), dans une mise en scène et une adaptation de Grégoire Cuvier d’après l’œuvre d’Amin Maalouf Les échelles du Levant, et de La classe envolée (2013), diptyque poético-burlesque de Grégoire Cuvier.
Lors du Festival « Stand d’été » à Moutier en Suisse en juin 2015, il crée les lumières de l’opéra de Verdi Traviata, dans une mise en scène de Bruno Ravella et sous la direction de Facundo Agudin.